Samedi 9 septembre 2012
Arête sud du Turon de Néouvielle
Avec Cyril Renailler
Cyril est de retour, nous voilà partis une fois de plus depuis Cap-de-Long by night pour monter à la hourquette de Bugarret...
Petit matin à la hourquette de Bugarret...
Préparatifs...et c'est parti...sur l'arête sud du Turon de Néouvielle (itinéraire 237 dui guide Ollivier Pyrénées Centrales II Bigorre Arbizon Néouvielle Troumouse)
Raides ressauts...
Taillantes...
Les deux cornes...
Traversée de bréches...
Grands gendarmes...
Dalles...
Pour la partie escalades, c'est très sympathique...
Mais pour la partie contemplation et pauses photo aussi...
Pour la petite histoire (qu'il faut rétablir soit dit en passant) :
Le 20/09/1925, Jean Arlaud, parti d'Orédon avec élie-Charles Fazeuilles, René Gazagne, Jean Maigné, et André Monégier, en font le premier parcous connu.
Le 11/08/1931, elle est à nouveau suivie par les frères Albert et Jean Barrué.
Le 26/07/1937, Christian Rachou et à nouveau élie-Charles Fazeuilles la remontent.
Pour preuve, voici le compte-rendu de course issu du carnet de courses de Fazeuilles:
(notez qu'ils poursuivaient jusqu'au pic des Trois-Conseillers, et remontaient au Néouvielle par son arête sud, et cela deux jours après avoir inauguré la face sud du Néouvielle).
Bizarrement - et classiquement - le premier parcours est souvent attribué, le 22/08/1941, à Robert Dartigues et sa femme Mimi (née Marguerite Saint-Paul) avec René Prada, Marcel Parant, Yves Duga, Octave Sabathé et 2
stagiaires (en 3 cordées).
Le 01/08/1947, Xavier Defos du Rau et Henri Ferbos la remontait. Ils y revenaient quelques jours après, le 08/08/1947, réalisant alors le 1er parcours intégral avec Henri Dousset, Jacques Dayraut et Pierre Marlier. Ils surmontaient alors le grand gendarme évité jusqu'alors par les cordées précédentes.
Le 28/07/1948,
4 cordées du Groupe Universitaire de Haute Montagne, menées par Xavier Defos
du Rau, Jacques Dayraut, Christian Xans et Pierre Marlier la remontaient à nouveau. Déjà, cela fait collective, et c'est vrai, cette arête se prête parfaitement à l'école d'escalade pyrénéenne, ce que les cadres du GUHM avaient vite compris. Idem quelques jours plus tard, le 04/08/1948, ils sont 12 Guhmers, menés par Pierre Joanicot, Bernard Sigwalt,
Olivé, Stoops à la gravir...
Et que nous apprends Robert Ollivier, dès 1959, dans l'édition originale du guide (Pyrénées, Tome III, Bigorre-Arbizon-Néouvielle-Troumouse, série des petits volumes cartonnés blancs). Déjà, que Xavier Defos du Rau l'a bien parcourue, pusique c'est lui même qui renseigne cette course (R.p. Defos du Rau). Et d'ailleurs, X. Defos renseigne également l'itinéraire suivant, soit le 238, c'est à dire celui présentant l'escalade directe du grand gendarme blanc. Dans l'édition de 1969 (volume beige), les renseignement de Defos sont complétés par ceux de Daniel Desouche, qui modifie la description de la variante dans sa partie supérieure.
Mais à quoi bon continuer : pour ceux qui connaissent l'itinéraire, qui l'ont parcouru, lisez bien le compte-rendu de Fazeuilles... En 1937, il connaissait les parcours précédents (réalisés par ses camarades du G.D.J.). Il fait une variante plus difficile : laquelle à votre avis? ... si ce n'est celle suivie en 1948 par les Guhmers!
Sommet, orage en gestation, on traîne pas trop...
Panorama sur le Néouvielle depuis le Turon de Néouvielle...
Descente par la voie en Z, terrasses de Cap-de-Long, sentier du Pas du Gat, parking...1/2h avant que des trombe d'eau et de grêle ne s'abbatent sur le lac..
Sous l'orage...
La grêle recouvre les sommets...
Après l'orage..
Mais peu nous importe, nous sommes bien réfugiés au Refuge chez Philippe Gil, qui vu la baisse de température, nous allume même un bon feu de cheminée...
Belle arête que cette sud du Turon de Néouvielle, "itinéraire le plus élégant" de ce sommet dixit le guide Ollivier. Certes, quoique finalement assez peu soutenue dans l'ensemble. mais comme toujours au dessus de Cap-de-Long, c'est le cadre qui compte le plus...
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