PIC ET CRETE DES PORTILLONS
PORTILLON D'Oô PIC DU PORTILLON ET POSETS VUS DES CRABIOULES OCC.
MER DE NUAGE SUR LA PLAINE AU SOMMET DU PERDIGUERE
19-20-21 SEPTEMBRE 2008 AUTOUR DU PERDIGUERE
19 SEPTEMBRE 2008 : VALLEE DE REMUNE JUSQU'AU LAC DE LITEROLE
20 SEPTEMBRE 2008: DU PERDIGUERE AU SEIL DE LA BAQUE PUIS AU PORTILLON
21 SEPTEMBRE 2008: DES CRABIOULES AU ROYO
Avec Cyril Renailler.
Objectif du w-e : modifier la course 8-4 de mon p'tit livre "Pyrénées, d'un 3000 à l'autre". En effet, je proposais à quatre reprise de gravir les "3000" du Luchonnais en montant au refuge Jean Arlaud. J'avais parcouru le versant espagnol du Perdiguère, c'est à dire la merveilLeuse vallée de Rémuné en 1988, j'avais 17 ans...et n'avais pas eu le temps d'y revenir pour prendre les notes nécessaires à la publication de l'itinéraire. J'ai donc profité de cet été pour régler cela, d'autant que les 1500 premiers exemplaires de mon ouvrage étant en voie d'épuisement, nous allons procéder début 2009 à une seconde édition qui intégrera cette modification.
Nous voilà donc parti ce vendredi 19 avec Cyril, il est 19h15 lorsque nous quittons le macadam.
J'ai le temps d'imaginer la beauté du cadre que nous réserve cette vallée, d'y repérer de beaux lis martagons et jaune sans les fleurs avant que le crépuscule puis la nuit ne guident nos pas jusqu'au lac de Litérole ou nous mangeons et installons le bivouac.
Samedi 20 nous partons de nuit pour arriver au sommet du Perdiguère avant le jour. Tellement tôt (à moins qu'on soit vraiment montés vite) que nous attendons presque une 1/2h avant de voir l'aube arriver, transits par une petite gelée nocturne et un vent dont le cairn sommital ne nous protège guère. Ensuite, tout s'éclaire lentement, sublimement.
Direction ensuite le col supérieur de Litérole, puis le pieds du glacier du Portillon ou j'espérais trouver de l'eau (nous étions partis léger quasiment sans eau). Nada, passons. Nous atteignons le Portillon d'Oô puis le pic homonyme voisin. Et enchaînons la crête des Portillons jusqu'aux sommets du Seil de la Baque ou nous arrivons quelque peu désséchés. Il nous faut redescendre bien bas vers la base du glacier pour trouver de l'eau et manger. Du coup, le projet initial qui était de poursuivre au port d'Oô puis aux Gourgs Blancs reste à cet état, et après nous être abreuvé d'une eau obtenue de haute lutte avec la glace qui recouvre les fins écoulements sur quelques rochers, nous nous contentons de remonter le glacier pour aller gravir le pic Audoubert (c'est pour Cyril, il connaît Louis...qui ne veut pas de "son" pic d'ailleurs).
Ensuite, retour à notre affleurement rocheux ou, sans le moindre souffle de vent perceptible, nous faisons une petite sieste torse nu en plein soleil sur des neiges de 3000 mètres de hauteur. Petit moment paradisiaque, avant de regagner le refuge du Portillon par un itinéraire à vue de mon crû (monter, descendre, remonter, redescendre en longeant le lac). Accueil toujours aussi chaleureux de Régis Gatti et de son équipe.
Dimanche 21: départ nocturne pour une ascension menée grand train pour assister au lever de soleil au sommet du Crabioule occidental . Ensuite, aller-retour amusant vers le sommet oriental, puis direction le col inférieur de Litérole pour gravir le pic homonyme puis le Royo avant de rejoindre le col supérieur. De là, descente à vue jusqu'au lac dont je parcours les rives de jour pour récupérer le bivouac laissé la veille, manger et redescendre jusqu'àu parking.
Enfin je revois dans la lumière diurne cette splendide vallée de Rémuné, 20 ans après.
19 SEPTEMBRE 2008 : VALLEE DE REMUNE JUSQU'AU LAC DE LITEROLE
20 SEPTEMBRE 2008: DU PERDIGUERE AU SEIL DE LA BAQUE PUIS AU PORTILLON
21 SEPTEMBRE 2008: DES CRABIOULES AU ROYO
Avec Cyril Renailler.
Objectif du w-e : modifier la course 8-4 de mon p'tit livre "Pyrénées, d'un 3000 à l'autre". En effet, je proposais à quatre reprise de gravir les "3000" du Luchonnais en montant au refuge Jean Arlaud. J'avais parcouru le versant espagnol du Perdiguère, c'est à dire la merveilLeuse vallée de Rémuné en 1988, j'avais 17 ans...et n'avais pas eu le temps d'y revenir pour prendre les notes nécessaires à la publication de l'itinéraire. J'ai donc profité de cet été pour régler cela, d'autant que les 1500 premiers exemplaires de mon ouvrage étant en voie d'épuisement, nous allons procéder début 2009 à une seconde édition qui intégrera cette modification.
Nous voilà donc parti ce vendredi 19 avec Cyril, il est 19h15 lorsque nous quittons le macadam.
J'ai le temps d'imaginer la beauté du cadre que nous réserve cette vallée, d'y repérer de beaux lis martagons et jaune sans les fleurs avant que le crépuscule puis la nuit ne guident nos pas jusqu'au lac de Litérole ou nous mangeons et installons le bivouac.
Samedi 20 nous partons de nuit pour arriver au sommet du Perdiguère avant le jour. Tellement tôt (à moins qu'on soit vraiment montés vite) que nous attendons presque une 1/2h avant de voir l'aube arriver, transits par une petite gelée nocturne et un vent dont le cairn sommital ne nous protège guère. Ensuite, tout s'éclaire lentement, sublimement.
Direction ensuite le col supérieur de Litérole, puis le pieds du glacier du Portillon ou j'espérais trouver de l'eau (nous étions partis léger quasiment sans eau). Nada, passons. Nous atteignons le Portillon d'Oô puis le pic homonyme voisin. Et enchaînons la crête des Portillons jusqu'aux sommets du Seil de la Baque ou nous arrivons quelque peu désséchés. Il nous faut redescendre bien bas vers la base du glacier pour trouver de l'eau et manger. Du coup, le projet initial qui était de poursuivre au port d'Oô puis aux Gourgs Blancs reste à cet état, et après nous être abreuvé d'une eau obtenue de haute lutte avec la glace qui recouvre les fins écoulements sur quelques rochers, nous nous contentons de remonter le glacier pour aller gravir le pic Audoubert (c'est pour Cyril, il connaît Louis...qui ne veut pas de "son" pic d'ailleurs).
Ensuite, retour à notre affleurement rocheux ou, sans le moindre souffle de vent perceptible, nous faisons une petite sieste torse nu en plein soleil sur des neiges de 3000 mètres de hauteur. Petit moment paradisiaque, avant de regagner le refuge du Portillon par un itinéraire à vue de mon crû (monter, descendre, remonter, redescendre en longeant le lac). Accueil toujours aussi chaleureux de Régis Gatti et de son équipe.
Dimanche 21: départ nocturne pour une ascension menée grand train pour assister au lever de soleil au sommet du Crabioule occidental . Ensuite, aller-retour amusant vers le sommet oriental, puis direction le col inférieur de Litérole pour gravir le pic homonyme puis le Royo avant de rejoindre le col supérieur. De là, descente à vue jusqu'au lac dont je parcours les rives de jour pour récupérer le bivouac laissé la veille, manger et redescendre jusqu'àu parking.
Enfin je revois dans la lumière diurne cette splendide vallée de Rémuné, 20 ans après.
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