17 août 2009
A la brèche des Cintes-Blanques (vallon d'Estaragne)
avec Gilles Deloison et Antonin Nicol
(et Flavien, Gabin, Violaine, Delphine et Antonin jusqu'au plateau d'Estaragne)
Delphine et son petit Antonin
Gabin, 1ère sortie en montagne
Gabin, 1ère sortie en montagne
Antonin, Gilles, Violaine, Flavien
Concilia-bule
Le guide Antonin avec sa suite.Gilles se mire au laquet de la brèche des Cintes-Blanques
Le muflier mou
Le célébre lycopode dréssé (sélagine)
Aujourd'hui, Antonin a fait le déplacement de sa vallée d'Ossau pour aller photographier une fougère d'altitude (mais oui mesdames et messieurs, une fougère!) très rare (inscrite sur la liste rouge des espèces protégées en France) qu'il dit savoir être localisée au pas de la Cau. Oui mais voilà, le pas de la Cau, il est sur l'arête Bugatet-Méchant, et la parcourir est encore le moyen le plus simple d'atteindre le pas. Antonin n'avait pas prévu cela, d'autant que je l'informe que l'arête ressemble par endroit à de l'équitation et qu'il vaut mieux prendre une corde.
Résultat, finalement, on monte dans le vallon d'Estaragne avec mon frère Flavien, Gabin son fils et Violaine, Gilles, Delphine et Antonin (leur fiston). Après le rempaillon sous le replat, on dépose les gamins, Flavien, Violaine et Delphine restent avec eux, et avec Gilles et Antonin on fille vers la brèche des Cintes-Blanques.
Antonin trouve quelques plantes, se met à photographier, cela commence à traîner. Je m'asseois avec Gilles, on l'attend, et quand il arrive, il fait un bond en me disant que j'ai les fesses à coté d'une plante qu'il cherche depuis dix ans. J'avais même pas vu, faut dire que vu la taille du spécimen, faut bien chercher pour le voir. Séance photo pour le lycopode dréssé (sélagine).
On continue, un peu de rocaille et nous parvenons au joli et minuscule laquet sous la brèche. Cette année, c'est une cuvette de neige parfaite, l'eau a fondu par dessus, et cela produit des reflets somptueux. Je positionne Gilles au bord, son reflet est tout bleuté, et je prends quelques clichés sur fond de Néouvielle en m'élevant un peu.
Finalement Antonin nous rejoint, on grimpe à la brèche, je trouve du génépi...et un aster des alpes. Personne ne veut aller à Lalastoude (dès fois que je les entraine jusqu'au Méchant), du coup on herborise tranquillement avec vue sur Piau. Mais la fameuse fougère, on la cherche toujours.
Les autres sont redescendus, on mange sous le laquet puis on repart à notre tour, et pendant qu'Antonin et Gilles redescendent dans le vallon, j'en profite pour rentrer par les terrasses d'éboulis du pic Méchant. Et coup de chance, je trouve un et un seul pied de muflier mou avant de regagner par des pentes boisées (pas de champignon, sniff) le parking.
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